A l’ouverture de la succession, l’héritier le plus diligent va saisir le notaire.
Le notaire va établir un acte de notoriété, et aider les héritiers à notifier aux impôts une déclaration de succession et établir l’état liquidatif voire l’acte de partage.
A cet effet, il est fait état de l’actif et du passif.
Les héritiers se verront attribuer leur part selon les règles légales et la volonté du défunt.
Préalablement, quelques précautions doivent être prises. Le notaire doit inviter les héritiers à déclarer les donations dont ils auraient été rendus bénéficiaires du vivant du défunt. Certaines donations sont rapportables à la succession car elles sont considérées comme ayant été consenties en avance sur la part héréditaire de l’héritier / donataire. Si la donation a été consentie au moyen d’un acte notarié, elle est détectable. Si elle prend la forme de virements bancaires, on parle de « dons manuels » qui suivront alors le régime juridique du rapport successoral.
Parfois, les meubles et objets mobiliers sont restés dans le logement familial. Il convient de les faire inventorier au plus vite car l’un des héritiers peut organiser une « razzia » et priver les cohéritiers des papiers de famille, des œuvres pouvant avoir plus ou moins de valeur et ce, sans preuve.
Il y a une possibilité de demander à un avocat de déposer une requête afin d’être autorisé par le Président du Tribunal judiciaire à faire apposer des scellés par huissier de justice le temps que la succession soit réglée.
Il existe une multitude de façon de « détourner » les règles de la réserve héréditaire et du partage équitable : se faire consentir une donation que l’on occulte au moment du règlement successoral afin de ne pas avoir à la rapporter à la succession ou pour ne pas devoir les droits de mutation, ou abuser d’un outil juridique légal comme la procuration bancaire afin de perturber l’équité du partage dans un dessein personnel et se rendre coupable d’un recel successoral (délit mixte).
Nombre de transactions juridiques peuvent être requalifiées après coup, en donations déguisées, ou fictives ou indirectes et être dites « rapportables » à la succession.
- Viager dont le prix est fictif
- Virements bancaires constitutifs de dons manuels non déclarés
- Souscription d’un contrat d’assurance-vie avec désignation d’un bénéficiaire en cas de prédécès, et la connaissance du pronostic vital engagé dès ladite souscription
- Ouverture d’un compte bancaire par le conjoint survivant au nom de celui-ci pour y transférer les avoirs bancaires du défunt
- Acquisition d’un bien immobilier avec indication fictive de la portion du prix acquitté par le co-acquéreur occultant en réalité une donation déguisée de l’acquéreur au profit du co-acquéreur…
Pour le recel, il faut prouver les manoeuvres de dissipation et l’intention de rompre l’égalité du partage.
Les juridictions apprécient souverainement au vu des faits et des preuves de l’espèce.
Il a été jugé que le conjoint survivant qui opte pour la totalité de l’usufruit n’est pas en situation d’indivision avec les enfants du défunt et ne peut être poursuivi sur le fondement du recel successoral. Civ 29 juin 2011 bull civ I, n° 138.
Une fois le jugement rendu sur l’existence ou non d’un recel sanctionnable ou sur la requalification en donation rapportable, celui-ci sera remis au notaire désigné qui pourra alors en faire application.
Le notaire n’étant pas juge, il ne peut pas décider de considérer telle ou telle opération comme étant une donation rapportable ou un acte constitutif de recel. Il ne peut pas prendre parti.
Il est nécessaire de se rendre en cabinet d’Avocat pour lancer le cas échéant une action en requalification avant de revenir vers le notaire désigné pour toute signature de l’état liquidatif et/ou de partage.
Lire aussi : Un héritier peut demander sa part de l’héritage à tout moment
Me Ronit ANTEBI Avocate à Cannes
Maître Antebi répond à vos questions en droit des successions
Le cabinet de Maître Ronit ANTEBI Avocat traite de nombreux dossiers en droit des successions dans toute la France et particulièrement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette discipline du droit s’exerce le plus souvent à l’ouverture de la succession c’est-à-dire au jour du décès.
Bonjour je me permet de vous solliciter pour quelques questions.
Je suis aujourd’hui âgée de 29ans et a mes 18mois jai ete placé en famille d’accueil avec mon frère. Nous y sommes resté 18ans jusqu’au deces des deux parents de famille d’accueil.
Ils avaient 3 enfants et ont touché un héritage. Hors je pense que la famille nous considérais comme leur propre enfants mais nous n’avons rien eu.
Aurait il pu nous cacher l’existence d’un héritage car nous n’étions pas présent lors des signatures. A ce moment un des enfants était mon tuteur légal aurait il pubparler en mon nom et refuser à ma.place une certaine sommes ?
C’était il y a 10ans aujourd’hui et je souhaiterais connaitre mes droits..
Coordialement.
Laura Le Dreff
Bonjour,
J’ai été attentive à votre commentaire. Afin de vous aiguiller au mieux de vos intérêts et afin de personnaliser le conseil que vous souhaiteriez solliciter. Je me permets de vous inviter à bien vouloir contacter mon cabinet à Cannes au 07 61 61 01 02.
Maître ANTEBI
Bonjour Maître, je peux permet de venir vers vous afin de solliciter votre aide.
Mon ex-mari me payait une pension pour mes 2 enfants. Ma fille de 18 ans, après son BAC, n’a pas trouvé d’écoles et durant une année, a fait un service civique. Il a arrêté de me versé la pension pour elle, a-t-il le droit ? Et maintenant elle a repris les études supérieur, et ce dernier me verse de temps en temps sa pension. Pouvez-vous m’aider en m’informant de mes droits ? En vous remerciant par avance.
Bien cordialement, Katy
Bonjour,
J’ai été attentive à votre commentaire. Afin de vous aiguiller au mieux de vos intérêts et afin de personnaliser le conseil que vous souhaiteriez solliciter. Je me permets de vous inviter à bien vouloir contacter mon cabinet à Cannes au 07 61 61 01 02.
Maître ANTEBI
suite vente de mon bien immobilier que j ai acquis en commun avec mon epouse mes enfants peuvent ils exiger un pourcentage sur le prix de la vente . A noter que mon epouse et moi sommes tous les deux vivants .Merci de votre reponse
Bonjour,
merci de repondre à ma question: Ma mère est veuve depuis octobre 2016 au décès de mon papa. Ma sœur et moi, sommes en nue-propriété, ma mère étant usufruitier des biens. Un immeuble va être vendu, mais je ne suis pas d’accord . Puis je bloquer cette vente chez le notaire? Ma sœur et ma mère veulent cette vente. Il n’y a que moi, qui s’oppose à cela. Si la vente se fait de ce bien, puis je demander ma part? Merci pour votre retour.
Bonjour,
J’ai été attentive à votre commentaire. Afin de vous aiguiller au mieux de vos intérêts et afin de personnaliser le conseil que vous souhaiteriez solliciter. Je me permets de vous inviter à bien vouloir contacter mon cabinet à Cannes au 07 61 61 01 02.
Maître ANTEBI
Bonjour,
J’ai un enfant âgé de 10 ans avec un homme qui a déjà des enfants, il est décédé, il avait été condamné par la justice à verser une pension alimentaire, quels recours pour mon enfant
Bonjour Maitre,
Je souhaiterai savoir (succession bloquée ) 3 héritiers (1 qui bloque succession ) pas d’avis nous lui avons proposé 3 em héritiers deux mandats de vente .
Ma mère décédée il y a 4 ans . Appart sur Lyon 3 pièces . L’héritier qui bloque la succession à son notaire sur Perpignan , il trouve milles excuses pour ne pas vendre . Je suis la sœur , et mon deuxième frère avec qui je m’entends très bien sauf bien sur le troisieme frère Taisants ….
mon frère et moi- meme nous cherchons un notaire , pour régler ce problème de façon énergique et efficace car bien entendu le bien se dégrade .
Cordialement .
Bonjour, je voudrais savoir quels sont nos droits à ma sœur et à moi même en ce qui concerne l’héberge de ma grand mère étant donné que notre père est décédé
Bonjour Maître,
je me permet de vous demander un renseignement, peut-on réclamé un héritage à ses parents de leur vivant, vu que l’enfant en question est dans une situation sociale dramatique (problème de santé et financier etc…?) A savoir que cette héritage il est autour d’un patrimoine important, par exemple une maison fermer alors que cette héritier est logé chez un tiers, il réclame son héritage pour y habité et vivre dans la dignité.
Merci par avance pour votre réponse.
Cordialement
Bonjour Maître,
Je suis co-héritière de mon oncle qui est décédé. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfants.
Le notaire a noté sur l’actif de ce qu’il détenait à la banque un compte à terme avec son montant.
Sur le compte de répartition qui nous a été envoyé le solde des avoirs en banque ne comprend pas cette somme. Est-ce que le montant qu’il avait sur ce compte à terme est payé à l’échéance de ce compte ?